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J'intègre une nouvelle équipe, l'ambiance n'est pas au niveau de mes attentes, vais-je rester?
Intégrer une nouvelle équipe et/ou une nouvelle entreprise demande de s'adapter :
- à une nouvelle organisation
- à des nouveaux collègues
- à une nouvelle hiérarchie
- à une nouvelle culture d'entreprise formelle et informelle
- à un nouveau trajet
ect
Ces transitions mettent en exergue nos besoins et nos limites.
Ces transitions nous permettent de nous positionner et de redéfinir des repères et des limites.
Ces nouveaux collègues, cette nouvelle équipe, semble nous apporter plus d'inconfort que de sérénité.
Quelle est ma posture vis à vis de cette experience?
- Je me repli sur moi même (la technique de l'huitre)
- Je critique intérieurement les comportements de ces personnes mais je ne dis rien, voire je reste poli mais j'en pense pas moins
- Je me dis que je n'en fais pas assez pour me faire accepter et je redouble de proposition de contact et de lien
- Je me dis que décidemment je ne sui spas bien accueilli et que je n'ai pas envie de rester
Toutes ces options, et d'autres encore révèlent des besoins en vous, et révèle dans quelle mesure vous en avez conscience, les communiquez et mettez en œuvre une stratégie d'adaptation qui vous en éloigne ou vous rapproche.
Que ce soit un besoin de reconnaissance de votre présence, de votre personne, ou un besoin d'être considéré à sa juste place; Que ce soit un besoin de comprendre cette nouvelle équipe et de structurer votre arrivée et votre temps, de démontrer que vous êtes compétents et que les autres vous montrent qu'ils l'ont compris; Que ce soit votre besoin d'être entendu et écouté dans vos avis et conseils; Quelles sont les manières les plus favorables pour votre intégration de les exprimer?
En explorant votre posture et vos différentes options, vous découvrirez peut-être que vous pouvez vous épanouir dans ce nouveau contexte ou vous choisirez en conscience un autre chemin.
Mon équipe manque d'engagement, quelle bande de bras cassés!
Lorsqu'un manager prononce cette phrase, qu'est ce que j'entends?
1 Sa peur.
Comment vais-je atteindre les objectifs si mon équipe ne suit pas?
Quelle image vais-je donner si mon équipe ne performe pas?
Je dois assumer et réussir, je n'ai pas droit à l'erreur.
Je suis super engagé, j'assume seul devant la hiérarchie, je dois augmenter mes exigences.
Je suis le seul à tenir la barre et c'est vraiment pas normal de se comporter ainsi.
Ils me doivent le respect.
...
2 Son besoin d'écoute et d'accompagnement.
Comment passer du "je" au "nous" ?
Comment prendre conscience que le mindset du manager génère de l'engagement, ou pas?
S'il se vit seul face au groupe, comment le groupe le vit-il?
La prise de conscience de ses perceptions est un premier pas.
Choisir un nouveau mindset, un pas décisif.
Mon équipe reste silencieuse lors des réunions d'équipe, vraiment ils ne sont pas motivés!
Vraiment cette équipe manque d'engagement! ils ne disent rien lors des réusions d'équipe. En distanciel c'est encore pire ils ne mettent pas leur caméra! Quel manque d'engagement et de professionnalisme!
Voici ce que j'entends régulièrement lors de mes interventions.
Les premières questions que je pose :
- Quelles sont vos attentes et objectifs concrets pour votre équipe et vos collaborateurs?
- Quelles actions avez vous engagées afin de les communiquer à votre équipe collectivement et à vos collaborateurs individuellement?
- Quels engagements ont-ils pris avec vous pour atteindre ces objectifs?
- Comment suivez vous les actions engagées?
- Quels types de feed-back pratiquez vous dans votre équipe?
- Quels sont vos rituels managériaux ?
- Quels types de relations avez vous instaurés avec les personnes de votre équipe?
- Selon vous, comment vous perçoivent-ils et qu'attendent-ils de vous?
- Selon vous, quel est le niveau de confiance de votre équipe?
Ce premier niveau d'échange permet au manager de prendre du recul sur ses pratiques et leurs impacts.
Le positionnement d'un manager est fondamental pour l'accès à des performances élevées, la conscience de soi et de l'impact de son fonctionnement et de ses comportements est la base d'un fonctionnement d'équipe performant.
Identité féminine, le chemin de la découverte
Mon précédent billet relatait comment une simple remarque, empreinte de préjugés, pu mettre en lumière une opportunité d'apprentissage et de développement intérieur.
Qu'a-t-elle fait de ce cheminement interne?
Tout d'abord ce fut un foutu bazar émotionnel, une descente dans les profondeurs, une réflexion et une remontée vers le sens et l'affirmation de l'identité personnelle.
Lors d'un échange, une personne lui dit : -"on ne guérit jamais, je suis convaincu que les blessures restent à tout jamais et qu'on ne peut rien y faire, au mieux elles s'atténuent".
Vrai ou faux, là n'est pas la question.
La question centrale est le sens de l'introspection et de la conscience de soi. Sans cette "descente", ce cheminement interne vers ses émotions, ses croyances et sa blessure, sans cette mise en lumière de la brèche, point d'avancement et la douleur enfouie, sous cloche, latente, lancinante, béante, maintien sa lente et profonde influence, telle un cours d'eau moisi et malodorant. Ce cours d'eau se repend, se diffuse et devient une façon d'être, une pensée, un comportement automatique.
Entretenir la croyance "on ne guérit jamais de nos blessures" nous protège de ce cheminement et sécurise une facette de notre identité. Ainsi nous vivons, même toute notre vie ainsi. Pollué par le cours d'eau sous jacent. Nous restons "bloqués" dans certaines postures, situations, relations, nous vivons une certaine amertume de la vie qui nous a si mal pourvus.
Si cette phrase, ce préjugé, prononcé au détour d'une formation n'avait eu qu'un impact limité, la descente ne fut pas nécessaire.
En l'état, elle décida, forte de ses premières "prise de conscience", de continuer la descente vers la découverte du cours d'eau et pourquoi pas vers son assainissement.
Le cours d'eau, boueux et bien entretenu de jeux psychologiques et de croyances; Le cours d'eau, porteur des douleurs et des vécus enfouis.
En effet l'identité féminine fut touchée, et l'accès à un filet d'eau douce, claire et fluide, permit de vivre l'experience d'un nouvel état interne, de nouvelles pensées, et de nouveaux comportements.
Ce que nous ne connaissons pas ne nous est pas accessible, toutefois l'apprentissage, la création de nouveaux sentiers neuronaux, et la découverte de nouveaux comportements, permettent la découverte d'une identité personnelle existante mais enfouie sous les cours d'eau pollués.
La remontée de notre héroïne permit l'élaboration et la résurgence d'une identité féminine, laquelle sera sans doute apaisée lors de nouvelles phrases et préjugés sur le sujet.
D'un préjugé, 'la femme doit être douce dans son approche", ressort la capacité de choisir cette douceur, la capacité de la sentir de manière interne, et la capacité de la transmettre, ou pas.
Homme - Femme, de la tendresse dans le monde professionnel ....
-"En tant que femme, tu devrais transmettre plus de tendresse dans ton pitch, moi sur un sujet pareil, une femme, je sais pas, je m'attends à plus de tendresse, de douceur..."
Nous sommes en formation "pitch", dans le cadre professionnel.
Elle en a pleuré.
Elle s'est interrogée, longtemps, à propos de cette image de la femme tendre, douce et patiente. Elle s'est interrogée, à propos de cette image personnelle "froide". Elle s'est interrogée, à propos de l'injonction à se montrer douce et tendre pour les femmes, efficace et froid pour les hommes.
Elle en a pleuré.
Elle se souvient, de ses efforts, de sa tristesse, de son incapacité. Ses émotions se percutent, et la percutent. Elle se souvient, elle sait la dureté du monde pour une femme, et la dureté du monde du travail.
Elle en a pleuré.
Elle se souvient de l'injonction à être forte, belle, jeune, efficace, percutante. Elle se souvient de son parcours vers elle même, elle se souvient de la beauté de son coeur, de son empathie, de son hyper sensibilité et de sa connexion physique, émotionnelle avec le monde.
Elle sourit.
Elle se souvient des personnes qui maintenant l'entourent et sont bienveillantes au sens noble. Elle se souvient de son engagement. Elle se souvient du chemin parcouru, et elle comprend à quel point cette remarque est venu mettre en lumière ce pour quoi elle accompagne les autres.
Elle sourit.
Elle se souvient qu'avant de paraître, elle est. Elle se souvient qu'être alignée avec qui elle est, c'est son essentiel. Elle se souvient que c'est la raison pour laquelle elle a choisit d'accompagner des personnes. Elle peut avoir une approche dite froide, et c'est ok. Elle sait qui elle est. Elle connaît ce cœur qui bat et ses convictions profondes.
Elle sourit.
Elle est fière de se laisser encore ébranlée par sa vulnérabilité, elle est fière de pouvoir se confronter au monde avec celle ci et de créer des liens profonds avec des personnes. Elle est fière d'avoir parcouru ce chemin et de savourer à quel point les sens de sa vie c'est de lever les injonctions, d'aider les autres à révéler leur intériorité, leur monde et à être ok avec ca.
Elle pleure, elle sourit, elle vit.
Je pleure, je souris, je vis. Je sais qui je suis. Je sais mes zones d'ombres et de lumière. Chaque jour je les choie.
Je vous accompagne dans votre cheminement personnel, vers un objectif que vous souhaitez atteindre, avec cœur et engagement, dans la liberté et le respect.
